Ce sont certainement les chevaux les plus à plaindre, à l'époque. On estime souvent que le rendement est plus important que le cheval lui-même. Moins on le nourrit et moins on lui apporte de soins, plus l'équidé est rentable !
Si un cheval tombe d'épuisement (ce qui malheureusement est monnaie courante dans les rues de la capitale, il finit rapidement chez l'équarrisseur, ou il attend parfois plusieurs jours sans boire ni manger avant qu'on ne mette fin à ses souffrances.
Il s'agit de chevaux de travail, ni plus ni moins, et ils étaient traités comme des automobiles.
De plus, les conditions précaires dans lesquelles vivent la plupart des cochers font d'eux des personnes grincheuses et aigries, qui hurlent volontiers sur leurs chevaux et les frappent pour les faire avancer.

De toutes races confondues, tant que ça a quatre pattes et que ça avance, les cochers ne sont pas difficiles. Bien évidement, les chevaux de forte constitution sont préférés, car plus robustes, mais il n'existe pas de standard pour ce travail.