La fin du XIXème siècle voit progressivement évoluer la place du cheval dans la société, bien que les nouvelles idées aient mis plusieurs décennies à être réellement intégrées par tout le monde.
Jusqu'ici, le cheval est principalement utilisé pour le travail et comme instrument militaire mais les morts étaient fréquentes et l'espérance de vie des équidés relativement courte. En France, aux États-Unis et particulièrement en Angleterre, une nouvelle pensée voit le jour petit à petit : le bien être du cheval. Les animaux, et en particulier le cheval, perdent leur statut de meuble ou de bien, et se voient attribués des sensations et la possibilité d'être heureux ou malheureux.

Créée en 1824 en Angleterre, la Société de Prévention de la Cruauté envers les Animaux (SPCA) permet petit à petit de changer les façons de procéder et de penser de tout un chacun. Ainsi, de nouvelles lois émergent, visant à mieux encadrer l'utilisation militaire ou de travail du cheval, mais aussi son entraînement sportif ou les conditions d'abattage. C'est également la première fois que l'on pense à définir un cadre pour les conditions d'élevage et même de détention d'un cheval, s'assurant ainsi que l'animal est bien traité.

En 1877, le roman Black Beauty est publié, suivant le mouvement et continuant de renforcer le respect qui est à présent dû à l'animal.
Bien évidemment, ces notions ne sont pas encore acquises pour tout le monde, et de nombreux équidés sont encore maltraités, surtout ceux servant pour le travail des champs, en périphérie des grandes villes, loin des regards.