Les machines commencent d'ores et déjà à remplacer les chevaux dans la vie quotidienne, et on peut prédire que dans quelques années, les automobiles rendront inutiles les calèches et leurs chevaux d'attelage. Même dans l'armée, on abandonne petit à petit la cavalerie, et il faut désormais trouver une nouvelle "utilité" aux chevaux.

Les premiers steeple-chase voient le jour en 1810 en Angleterre, les officiers sautant déjà des obstacles en carrière depuis quelques temps.
Le "Concours du Cheval d'Armes", sorte d'ancêtre du concours cross, demandait de l'endurance, et n'était que peu représenté dans le pays. Et pour cause ! 50 à 70 kilomètres de course, avec des obstacles sur le chemin.
Le saut d'obstacle est encore assez "barbare" à l'époque, et on pense à tirer fortement sur les rênes à l'abord de l'obstacle pour inviter le cheval à sauter. Ce n'est qu'à la fin du XIXème siècle (donc quelques années après notre contexte, il va falloir patienter) que l'idée d'ouvrir les doigts au-dessus de l'obstacle s'enracine dans les esprits. Cependant, les cavaliers restent encore le plus droit possible pendant les sauts.

Depuis les Grecs, les hommes aiment montrer qu'ils savent diriger leur cheval. En 1912 (encore un peu de patience), le dressage devient discipline olympique. Mais cela n'empêche pas qu'en 1887, le dressage était très commun, et particulièrement prisé par les femmes, qui montent toujours en amazone.

L'origine des courses de galop est très ancienne, mais les courses de trot ne débutent qu'en 1835. Les courses hippiques sont de loin le spectacle le plus prisé, et celui qui rapporte le plus d'argent, les paris étant nombreux. Qui dit paris dit également trafic, et les jockeys prenaient volontiers des commissions pour perdre ou gagner des courses et alimenter l'argent sale des trafiquants.
Mais loin des regards, les conditions des chevaux de course sont fort à plaindre. Pour ne pas choquer la bourgeoisie, friande de ce spectacle, tout se passe en coulisses.